poutine au paprikás

dimanche, octobre 18, 2009

le décompte est amorcé

Encore une petite semaine. Même pas, six jours.

Marc vient de passer la fin de semaine à Londres, pour faire le plein.
Moi, franchement, j'ai mon truck. Alors je poutine à la maison, qui ressemble de plus en plus à un chantier.
Même si en principe nous ne faisons pas de boîtes, il y a quand même une foule de choses à faire, mais nous avons déménagé assez souvent ces dernières années, alors nous commençons à être bons. Ca donne aussi le goût de se poser un peu plus longtemps, la prochaine fois. Trois déménagements en trois ans, ça commence à faire.

Je reviens à Montréal avec un travail un peu changé, plus de responsabilités en fait. Bon, j'étais au bas de l'organigramme, vous allez me dire, tu pouvais pas en avoir moins. Vous avez raison. Malheureusement, ça veut dire que je dois partir en voyage peu après mon arrivée. Donc, nous avons intérêt à trouver la maison idéale durant les deux jours que nous avons prévu à cet effet, car je pars pour une dizaine de jours tout de suite après.

Avis aux intéressés : ce serait un bon moment pour inviter Marc à prendre un verre.
Je suis pas trop inquiet pour lui: entre la natation, la gym sur table, l'aquarelle et le reste, il en a pour un bout à retrouver le plaisir et les gens de ses activités antétieures. Mais nos proches nous manquaient, aussi.

Nous avons loué un appartement à Rosemont pour un mois, en espérant que ce sera assez de temps pour trouver une maison et en faire l'acquisition.
Nosu avons bien hâte de tous vous revoir ou vous recevoir!

mardi, septembre 15, 2009

Flash information

Amateurs de poutine, voici un scoop juste pour vous : nous revenons à Montréal le 24 octobre prochain. Eh oui, l'aventure de votre Poutine préférée tire à sa fin! Les mononcles rentrent au bercail et en sont bien contents.

Entre-temps, nous cherchons un duplex ou un cottage à prix raisonnable quelque part entre le Plateau et Villeray...

On se revoit cet automne.

dimanche, septembre 13, 2009

Guetarry_budapest2009

Cliquez sur cette photo pour en voir 46 autres

Au début de septembre, nous avions une semaine de vacances imposée par la société de Marc par mesure d’économie. Ce n’était pas assez long pour aller très loin, alors nous en avons profité pour passer quelques jours à Budapest, afin de revoir des lieux et des gens que nous aimions bien, puis une semaine à Guéthary, sur la côte basque de France, pour nous reposer.

Explications sur la première photo : à Budapest, nous nous étions tout de suite lié d’amitié avec Christophe; dès notre première rencontre, le courant passait dangereusement bien entre nous trois. Nous gardons un souvenir impérissable de nos rencontres au Café Mylord (A la lido!), attablés devant le Danube et le pont de la liberté. Malheureusement, après notre départ de Hongrie, nous n’avions pas réussi à le revoir. Récemment, nous avons appris que sa prochaine affectation l’amènerait à Buenos Aires dès septembre. Le temps pressait. Nous sommes donc arrivés à Budapest le jour même où il quittait définitivement la ville : aussitôt sortis du terminal 2 de l’aéroport Ferihegy, nous nous sommes précipités au terminal 1, d’où Christophe s’envolait peu après. Ainsi, nous avons passé une quarantaine de minutes avec notre charmant ami au chic café de l’aérogare, autour de l’obligatoire bouteille de pezsgö (champagne hongrois).

mercredi, septembre 09, 2009

Blenheim





Il y a deux semaines, notre amie Cécile nous a emmenés visiter un des nombreux édifices historiques du pays, le palais de Blenheim. Un lieu très significatif, car il a été offert par la reine Anne au premier duc de Malborough pour avoir défait les Français en 1704. C'est aussi le lieu de naissance de Winston Churchill, descendant de cette famille illustre et fortunée. Une journée splendide, en bonne compagnie. Cécile a même eu la gentillesse de prendre quelques photos de nous deux. Merci, patronne!

samedi, août 22, 2009

XXV

Je m'en allais faire les groceries, sur le petit chemin Oscar Wilde bordé de marronniers malades, quand je me suis demandé quelle était la date.
Que voulez-vous, j'en perds des bouts. En fait, nous passons un été plutôt ordinaire, alors nous avançons la tête baissée en essayant simplement de nous rendre jusqu'à la semaine prochaine (petite semaine vacances).
Eh bien, vous savez quoi? On est encore rendus aux Tuiles! Ca fait 25 ans de Marc-et-Normand cette année. Hon, quand on y pense, ça fait un bail! Un quart de siècle. Etre tombé enceint ce soir là, j'aurais peut-être des petits-enfants aujourd'hui.
Merci à Marc pour cette aventure extraordinaire; je ne pourrais pas imaginer de meilleur compagnon.

lundi, août 03, 2009

Brighton

photo Brigthon

Cliquez sur cette photo pour en voir quelques autres

Hier dimanche, nous avons passé un après-midi parfait à Brighton avec notre ami Attila, qui nous rend visite. Pour une fois, les planètes étaient alignées en notre faveur : soleil éclatant, trains à l'heure, fin de semaine festive à Brighton (« festival » de la fierté gaie). D'ailleurs, je crois qu'il y a un règlement municipal qui oblige toutes les lesbiennes à se tenir par la main à Brighton dès qu'elles mettent le pied dans la rue. Au-delà du simple plaisir de pouvoir le faire, ça semble bien important pour ces femmes d'afficher leur identité de couple... mais n'ouvrons pas cette boîte de Pandore...

En fait, notre participation aux événements de la fierté gaie s'est résumée à traverser un quartier tranformé en énorme pub à ciel ouvert. Des milliers de gens prenaient une bière dans la rue, assis ou debout, en se donnant l'air de beaucoup s'amuser. Nous avons traversé la rue principale une fois, mais au lieu de retourner sur nos pas, nous sommes simplement allés nous asseoir à la plage (de galets) pour respirer l'air salin. Ca faisait du bien de prendre congé des allergies pour une journée.

Dommage que l'eau soit si froide. Personne ne se baigne. En fait, il faisait pas très chaud, la très petite vingtaine. Les gens sur la plage étaient habillés assez chaudement. Quelques enfants téméraires allaient faire trempette, mais revenaient en courant. Ca faisait penser à une plage du Maine, le sable en moins. Mais j'ai quand même trouvé un avantage aux galets: quand on quitte la plage, on n'en a pas partout sur soi et dans ses affaires, comme du sable.

Visité le palais du roi Georges IV, qui vaut le détour, tant pas son étrangeté que par sa beauté. Victoria, quand elle en a hérité, le détestait tellement qu'elle l'a vendu à la ville de Brighton pour s'en débarrasser...

Avons aussi découvert le Pimm's, dont nous vous reparlerons sûrement.

Brighton, à notre palmarès des villes les plus agréables d'Angleterre.

dimanche, juillet 19, 2009

Maudite machine

Dimanche après-midi, il pleut et on gèle.

Dehors, une machine infernale fait un bruit insupportable depuis une semaine dans la rue. Vingt-quatre heures sur vingt-quatre, depuis une semaine. Il paraît que c’est une pompe et que le quartier est inondé. Pas étonnant, il pleut tout le temps. On creuse un peu ici, et on fait un lac. Ce vacarme est en train de me rendre fou. Je pense que je vais descendre arrêter la machine ce soir, discrètement, dès qu’il fera noir… J’ai espionné le bonhomme qui en fait l’entretien aujourd’hui, et je sais quel panneau ouvrir. Pensez-vous que mes voisins vont me stooler?

Nous avons passé la semaine dernière dans le cirage, because voyage + décalage + allergies. Moi qui n’ai jamais souffert d’allergies avant d’arriver ici, je me réveille complètement congestionné tous les matins. Bonyenne, que c’est pas reposant, des voyages au Québec. Heureusement qu’il y a une autre petite semaine de vacances qui s’en vient. Celle-là, est sera entièrement consacrée à la farniente!
J’ai repris le tennis hier, sous un ciel nuageux. J’ai eu tellement de plaisir que j’ai oublié d’arrêter. Le retour à vélo, contre un vent de face soutenu, a été pénible! C’est juste l’orgueil qui m’a empêché de descendre et de terminer à pied. Je savais aussi que si je m’arrêtais en cours de route, j’étais fait. Mais là, mononcle est brûlé et a mal aux jambes.

Il ne se passe pas grand-chose en Angleterre. L’école publique vient de prendre fin. Eh oui, les écoliers n’ont que six semaines de vacances ici. Donc, c’est le début officiel de la saison des vacances. Beaucoup d’Anglais restent au pays cette année, les pauvres! Quand ils ne parlent pas du temps exécrable, ils discutent de la grippe porcine (des morts tous les jours, on craint le pire), de la crise économique (qui frappe très fort), du cricket (qui n’en finit pas, car un match dure 5 jours) et bien sûr de soccer (un peu comme les Québécois qui parlent de hockey tout l’été).
Demain, je commence mon nouveau régime de travail à mi-temps jusqu’à nouvel ordre. Ca pourrait être agréable d’avoir plus de temps libre cet été, mais franchement, quand il fait 18 degrés et qu’il pleut à boire debout, je préférerais presque travailler, moi aussi. En fait, c’est plutôt un deux tiers de temps. Les nouvelles de mon employeur ne sont pas bonnes du tout; notre vénérée présidente nous a prévenus d’attacher nos tuques, les prochaines semaines seront dures. Bon, on a déjà des cas de grippe porcine parmi les employés, réduit des effectifs, perdu des associés et mangé nos bas… je me demande ce qu’il peut encore arriver. Bon, faisons comme Scarlett O’Hara et pensons à autre chose pour le moment…

Entre-temps, nous zieutons régulièrement les sites de maisons à vendre à Montréal. Avons fait le tour de quelques quartiers qui nous intéressaient et savons maintenant ce que nous voulons. Dans nos rêves, ça ressemble à un joli duplex dans le Plateau, le Mile-End ou la Petite Patrie, avec une cour à l’arrière et Tristan à l’étage.
Flash info : les cuisiniers du resto d’en face sont sortis pour examiner la pompe diabolique. Ils essaient de réduire le bruit à grands coups de papier cellophane. Le pire, c’est que ça semble marcher!