poutine au paprikás

vendredi, septembre 01, 2006

Fête des tuiles



Un autre signe que l’été achève : nous avons célébré la Fête des tuiles cette semaine. Pour ceux qui nous connaissent moins, la Fête des tuiles fait référence à la nuit historique d’août 1984 où Marc a finalement mis le grappin sur Normand. Autrement dit, notre anniversaire de non-mariage.

À Montréal, notre rituel de la Fête des tuiles consistait à commander un coffret de luxe chez Sushi traiteur, puis Sushi volant, et de se faire un petit festin d’amour sur la terrasse. Malheureusement, rien qu’à voir les poissonneries de Budapest, le goût du sushi nous passe assez vite. Samedi dernier, donc, armé d’un guide et d’un magazine, Marc l’optimiste a voulu m’emmener manger dans un resto italien… sans réservation… un soir d’été... Nous en avions trois sur notre liste.

Le premier n’avait de place que dans la section fumeur, et ici, on fume sérieusement. Suivant! Le deuxième se trouvait sur la terrasse la plus touristique et la plus achalandée de la ville : nous sommes passés tout droit sans même trouver la porte. Le troisième se trouvait au fin fond d’un hôtel : nous n’avons même pas regardé le menu. Oncle Marc commençait à avoir la face longue…

Finalement, nous avons abouti sur la terrasse de Gerbeaud, le café/resto le plus célèbre de Budapest. Pas de photos pour vous, mais vous pouvez toujours aller voir le site Web de Gerbeaud, dont les images vous donneront une idée de la place.
http://www.gerbeaud.hu/
Une véritable institution, qui fait plus Vienne que Budapest, mais avec une touche française. Quant au repas, c’était bon et raisonnable, en prix de Montréal. (Lire : que des touristes dans la place) Ensuite, nous sommes allés explorer le bar gai le plus recommandé par nos indispendables guides. Je ne vais pas entrer dans les détails ici, mais disons que, à part une pièce principale qui abritait de bar, le reste baignait dans la noirceur… même le dongeon, comme sur la photo :)

Ah oui : c’était la vingt-deuxième Fête des tuiles.