poutine au paprikás

mercredi, juin 06, 2007

Ils sont partout

En rentrant du marché, aujourd’hui, nous sortons de l’ascenseur et tombons face à face avec deux jeunes témoins de Jéhovah qui arpentent la passerelle panoramique menant à l’appartement. Pas le choix, il faut au moins les croiser. La passerelle n’est pas large, et notre porte est au bout. Marc presse le pas et les ignore, car il sait que sinon, je vais l’enrôler pour une petite démonstration de sodomie. Moi, je prends le temps de les saluer en anglais et de leur demander comment ça va, très curieux de savoir comment ils font…

Les pauvres : c’est vraiment chien de les envoyer ici. Plus tard, je les ai vus sonner aux portes de l’immeuble voisin : au mieux, ne pas avoir de réponse, au pire, se faire envoyer chier en hongrois. Pas beaucoup de temps pour la religion, les Hongrois modernes. Cinquante ans de régime soviétique ont fait le ménage, quoiqu’on se demande un peu ce qui est arrivé aux Polonais… (finalement, Tinky Winky n’est pas coupable, quand même…). Bref, je ne crois pas qu’ils fassent des conversions à la tonne…

À Budapest, ils sont une cinquantaine de jeunes hommes habillés comme on sait : pantalon noir ou foncé, chemise blanche à manches longues (il fait 28 degrés), cravate atroce, petit porte-nom noir qui dit « Elder » un peu trop souvent… Il paraît que leur église principale est à côté, à Moszkva tér! Mes visiteurs m’ont avoué qu’ils trouvaient ça difficile de communiquer en hongrois! No shit, pardon my French… Bonne chance, les gars! En passant, nous aussi, on recrute, si vous avez le goût d’essayer d’autre chose d’autre que… mais que quoi, au juste? Est-ce qu’ils ont même le droit de se toucher?