poutine au paprikás

vendredi, octobre 13, 2006

Házibuli

Littéralement : de maison party. Mais nous n'avons pas encoré déterminé si ce sera féminin ou masculin... Alors nous essayons les deux.

Vendredi soir dernier, donc, nous avons été invités à notre premier házibuli chez l'un des nageurs de l'équipe de marc. Nous étions honorés, car l'invitation nous était spécialement adressée et, en fait, c'était la première fois que nous entrions dans un logement hongrois.

Les éléments clef de la réussite d'une hazibuli hongroise semblaient tout y être. Premièrement, une occasion : c'était la fête de notre hôte, un Attila de Transylvanie. Ensuite : de la musique, de la boésson (voir détails plus bas) et, surtout, des petites bouchées. Dans ce cas, c'était de merveilleuses petites boules de pâte pas cuite qui reste collée au palais et qui obligent à prendre une autre grosse lampée de bière (suivie d'une shotte d'Unicum, un pur nectar magyar).

Une quinzaine de gars dans deux pièces (restait plus que la chambre à coucher, qui était hors limites), quatre Péter, plusieurs couples, de la pálinka maison servie à même l'ex-bouteille d'huile végétale, de la musique atroce : tout les éléments pour une soirée très agréable! Presque tout le monde parlait anglais; les autres comprenaient assez pour suivre. Ça faisait du bien de voir du monde!

Surtout que les Hongrois sont en général assez réservés; on vous l'a dit et on vous le répète. Même s'il s'agissait d'un party privé dans une maison, il n'était pas question que le monde dépasse les limites de la décence. En tout cas, pas le moindre un petit bec... Une bonne poignée de main virile, c'est ce à quoi vous avez droit à l'arrivée et au départ.

En prime, le lendemain, ils étaient 12 (oui, douze) à l'entraînement de natation, même une madame! Les házibulis font des merveilles. Maintenant, nous espérons que cet élan d'enthousiasme va durer. A ce point qu'on commence à croire qu'un hazibuli par mois devrait aider a améliorer l'esprit d'équipe.