poutine au paprikás

mardi, octobre 10, 2006

Rare comme de la m…



Ceci s’adresse aux esprits tordus qui voient le mal partout. Vous savez qui vous êtes : dès que vous avez vu la photo de l’ineffable Zizi Butik, vous vous êtes imaginé que Normand passait tous ses après-midi au sex-shop ou pire encore. Erreur! Si vous regardez l’autre enseigne de la boutique, celle qui est perpendiculaire à l’immeuble, vous verrez les mots « zizi divat »… Re-non, ce n’est ni un gym gai, ni un salon de coiffure transgenre! « Divat », en hongrois, ça veut dire mode. Une simple boutique de mode.

Mais revenons au sujet de cette entrée. Laissez-moi compléter cette expression, qui est déjà en usage au Csalogány Palace : Rare comme de la m… enthe à Budapest!

En effet, les amis. Bien que je sois un fanatique du piac (marché local, prononcé piots), je dois admettre que, malgré tout son romantisme, le piac offre peu en matière d’herbes fraîche : de l’aneth pour les fous et les fins, du persil de temps en temps et du basilic magané une fois par semaine. Bref, une misère. Or, je promenais mon découragement au sous-sol du Mammut I (car ils sont deux), lorsque je suis tombé sur LA fruiterie : regardez-moi ces paquets d’herbes fraîche : du basilic en santé! De la coriandre! De la menthe! Du romarin! De la marjolaine! C’est bien simple, dorénavant, j’achète tout mes fruits et légumes frais chez mes nouveaux amis.

(Le lendemain) À chaque jour sa découverte : finalement, le piac, pour peu qu’on se donne la peine d’en faire le tour 100 fois, recèle quelques secrets savoureux. Ce matin, en plus d’y trouver enfin des cintres, j’ai aussi déniché LA boutique d’épices et de produits exotiques. Le jackpot de l’importation : sauce aux huîtres, tahini, huile d’olive extra-vierge, huile de sésame, etc. Où est-ce que je gare mon camion? Je crois que la madame du Ezerfúzer bolt va me revoir souvent.

Bon, je vous laisse, mon mari vient d’arriver.