poutine au paprikás

dimanche, septembre 10, 2006

Egészségedre! (santé!)



C’est samedi : Marc et Normand partent à l’assaut de Budapest. Ce matin, nous sommes allés rencontrer Tobias, le propriétaire de notre futur palace. C’est la troisième fois que je vois l’appartement, et je crois de plus en plus que nous y serons très bien. Tobias était sympathique et prévenant; l’appartement était toujours aussi lumineux et propre… bref, quand est-ce qu’on arrive? Nous avons très hâte d’y emménager vendredi prochain, car ça fait quatre semaines que nous vivons à l’hôtel… et les mononcles ont leur voyage.

(Le problème, c’est que vendredi prochain, j’ai mon premier tournoi de curling de l’année. Eh oui, j’ai trouvé LE club de curling de Hongrie ainsi qu’une équipe qui veut bien de moi, mais ici, la saison ouvre dès la mi-septembre par un tournoi de trois jours qui commence vendredi soir. Donc, je ne pourrai pas être là pour l’installation. Marc est averti, bien sûr, mais comme le curling est sacro-saint, il sait qu’il n’a pas de choix.)

Donc, nous sommes sortis enchantés de l’appartement, qui est situé dans le deuxième arrondissement, du côté de Buda. Ami lecteur et potentiel visiteur, n’oublie pas ceci : pas de plat à Buda. Nous avons quitté Moszkva tér, le grand carrefour voisin, pour monter jusqu’au Château, où Marc avait entendu dire qu’il y avait une espèce de fête du vin. Assoiffés, nous avons fait l’ascension de la colline à la recherche du vin… et nous n’avons pas été déçus.

Le quartier du Château est l’équivalent du Vieux-Québec à Buda, mais en plus vieux et en plus monumental. Le Château est gigantesque : il trône au sommet d’une colline, il est entouré de remparts et d’un quartier historique, mot qui rime malheureusement avec touristique. Le bien nommé Borfesztival (festival du vin) se déploie tout autour du Château : chaque maison, vignoble ou commerçant a un petit stand où on peut goûter ses produits pour… vraiment pas cher (mettons 1,50 $ le verre). Comment ça se dit, « jackpot », en hongrois?



Bref, on se balade avec son chum autour du château surplombant la ville, une centaine de stands nous proposent un verre d’excellent vin pour pas cher, il fait un temps magnifique (le soleil fait mal aux yeux tellement le ciel est clair), et notre seul drame, c’est qu’il faut choisir. Résultat : nous avons goûté un chardonnay hongrois, un tokai (LA contribution hongroise à l’œnophilie), un rouge très agréable, et des mousseux (voir photo). Un effort somme toute modeste, mais puisque nous étions à jeun et au soleil, les effets se sont fait sentir assez rapidement. Obéissant à notre éternelle devise (« saoule mais digne »), nous nous sommes repliés à l’hôtel pour un petit somme bien mérité. Dur, dur…