poutine au paprikás

samedi, septembre 02, 2006

Home Sweet Home

Nous avons trouvé un appartement à notre goût dans le IIe arrondissement, mais comme il n'y en aura pas de facile, il nous reste plusieurs obstacles à surmonter avant la pendaison de la crémaillère, à savoir :

. La représentante de l'agence de relocalisation doit examiner et approuver le bail, qui est écrit en hongrois et en anglais, mais où le hongrois prédomine. Elle s’est déjà plaint que l’agente d’immeuble n’est pas très coopérative. Un belle séance de crêpage de chignons hongrois, dont nous espérons ne pas faire les frais…
. Il faut régler la question des douanes, car notre joli conteneur orangé est maintenant rendu à la frontière. À ce stade-ci, nous ne savons même pas s'il y a des frais, ni comment fonctionne le processus. Cette semaine, on nous a dit qu’il fallait débourser 30 % de la valeur de nos biens pour les dédouaner! Maintenant, on nous dit que non…
. Il faut rencontrer le proprio, qui tient à nous voir lorsqu’il sera en ville, la semaine prochaine. Lequel de nous deux va porter les bas de nylon?
. Il faut sortir plus de 2000 $ de notre banque canadienne et le remettre au proprio (une sorte de dépôt sur l'appartement, que nous récupérerons à notre départ).
. Il faut régler la question du conteneur. Il paraît qu'on ne peut pas l'amener à notre porte parce que les véhicules lourds sont interdits dans le quartier. La compagnie de déménagement doit donc transborder le tout, puis l'amener par petit camion à notre porte. Et, surprise, il y aura des frais! Mais d’après ce que j’ai lu, ce sont les véhicules de plus de 20 tonnes qui sont interdits, et nous n’avons pas plus de 5000 livres d’articles, alors qu’est-ce qui pèse autant?
. Croyez-le ou non, il faut régler la question de l'étage, car le contrat actuel ne vaut que jusqu'à un deuxième étage… et nous serons au sixième. MAIS LA VILLE ENTIÈRE EST LOGÉE DANS DES IMMEUBLES DE SIX ÉTAGES!
. Il va falloir trouver un moyen de rentrer les canapés et les meubles IKEA non défaits par nos valeureux déménageurs de Montréal… Après le stationnement, l’ascenseur minuscule (ou l’escalier de six étages européens – soit vraiment six), il faut franchir une espèce de passerelle un peu épeurante qui mène à notre porte…
. Il faut enfin que tout le monde respire par le nez et que nous passions deux autres semaines à l'hôtel. (ça commence à faire, le camping...)

Mais le jeu en vaut la chandelle ; l'appartement est beau, propre, clair, bien équipé et possède une vue à couper le souffle. Aussi, marc pourra se rendre au travail en moins de 30 minutes. Seules ombres au tableau : c'est un peu petit et près d'un carrefour bruyant. Mais ne craignez rien : il y aura toujours de la place pour les amis.