poutine au paprikás

mercredi, juin 18, 2008

Nos visiteurs vous parlent



Martin avait un rêve : faire la randonnée du GR 20 en Corse. J’avais un rêve : aller à Londres. Mes amis Normand et Marc m’ont généreusement donné l’occasion de le réaliser. Donc, avant et après la semaine de rando dans les montagnes époustouflantes de Corse, nous avons rendu visite aux Britishs. Et la réalité était encore plus intéressante que je l’avais imaginé. Par où commencer? D’abord, nos hôtes habitent une sympathique ville près de la capitale, qui a l’avantage certain d’être extrêmement bien desservie par le train. Tout est simple côté transport. Ainsi, en moins d’une demi-heure, on peut aller découvrir le charme londonien. Le qualificatif qui me vient à l’esprit pour décrire la ville est : sympathique. Bizarre, pour une métropole qui a déjà été la capitale d’un empire où le soleil ne se couchait jamais. Le secret : les rues de Londres. Oubliez les avenues grandioses parisiennes, ici, tout est resté à l’échelle d’une autre époque, une échelle plus humaine. Chaque petit coin a ses beautés et ses charmes, l’étonnement n’est jamais loin. Comme Martin et moi adorons arpenter les villes à pied, j’étais parfois un peu fatiguée. On a trouvé un compromis ingénieux : sauter dans n’importe quel bus à deux étages et s’asseoir aux deux premiers bancs en haut. Peu importe la destination, on est alors aux premières loges pour remplir notre tête d’images. Côté musée, nous avons adoré le Tate Modern et la National Gallery. Pour ma part, j’ai passé un après-midi des plus intéressants au musée Churchill, qui en plus de nous révéler l’homme nous fait revivre les moments terribles des bombardements de la Deuxième Guerre mondiale. Que ce soit dans les lieux touristiques chargés d’histoire ou les Mews, des ruelles des plus sympathiques, Londres a du charme et n’est jamais tape-à-l’œil.



On a également voulu voir la campagne. Solution : louer une voiture et adopter la conduite à droite. Plus facile à dire qu’à faire. Martin le recommande à tous, il a adoré son expérience, même s’il nous a fallu plus d’une heure simplement pour sortir de Reading. Les Anglais conduisent bien, mais leurs routes de campagne ne donnent pas de seconde chance : aucun accotement, à peine l’espace pour glisser deux mini voitures, il faut avoir les nerfs solides, ce que je n’ai pas. Heureusement, le paysage était à couper le souffle, sinon c’est mon angoisse qui m’aurait asphyxiée. D’un détour à l’autre, le vert des prés, le blanc des moutons, la majesté des collines nous ont ravis. On a surtout visité le Devon, où on a particulièrement apprécié le parc national Dartmoor. Les villages sont aussi très beaux. La brique omniprésente et le peu de laideur moderne font changement des villages de chez nous. Il y a même des toits en chaume! On a également suivi un peu la côte, car ne l’oublions pas, l’Angleterre est une île.



Question dollars, c’est évident que c’est cher. Mais grâce à notre « pied-à-terre souper compris » et aux délicieux sandwichs qui se trouvent à tous les coins de rue, on peut quand même visiter ce pays sans faire un trou massif dans notre budget.


Profitez-en!

Érika et Martin