poutine au paprikás

mercredi, mars 26, 2008

Des news

Oui, oui : nous sommes avares de Poutine depuis notre arrivée au Royaume Uni. En résumé, Marc travaille beaucoup et notre installation va bon train. Nous occupons notre appartement depuis un mois déjà. C’est fou, la quantité de détails qu’il faut régler quand on s’installe quelque part, non? On a réglé : les clés, les vélos, les vidanges, le recyclage, le service Internet, le Council Tax, le TV tax, l’assurance sociale, l’assurance-maladie, le chauffage (à demi réglé), le câble, l’électricité, l’eau, les téléphones, etc. et ad nauseam. Et il en reste : les radiateurs du salon ne chauffent pas, on n’a pas les clés des portes à code en bas (s’il y a une panne de courant, on est fourrés) et, tenez-vous bien, on ne sait toujours pas quel est le salaire net de marc! Eh non! Tant qu’il n’avait pas son numéro d’assurance sociale (reçu le mois dernier), la compagnie prélevait 50 % d’impôts sur son salaire. 50 % = la moitié, pour les pas forts en maths. Cette semaine, nous devrions enfin savoir combien il gagne par mois, et ainsi nous faire un petit budget.

Le congé de Pâques a été mi-figue mi-raisin, finalement. Marc a travaillé deux jours sur quatre, mais il faisait tellement pas beau qu’on était bien contents de rester dans notre salon pas chauffé. Samedi, quand même, on est allés faire un petit tour à Londres pour renouer avec notre vieil ami Brendan, qui a troqué New York pour Londres l’automne dernier. Certains d’entre vous connaissez déjà Brendan, dont nous dirons seulement que c’est un oiseau rare…

Avec Brendan et son ami Ed (6 pieds 2 pouces, coco rasé sauf la touffe rousse, kit de motard en cuir because la moto… bref, Ed ne passait pas inaperçu), nous sommes allés dans un coin que nous ne connaissions pas : pratiquement en face l’un de l’autre, le Musée des sciences de Londres et le musée Victoria & Albert, notre destination. Encore des endroits où on pourrait passer des journées entières! Décidément, Londres est très bien fournie en musées… Nos visiteurs vont devoir faire des choix!

Pour terminer la journée, B. et E. nous ont emmenés dans un bar d’ours (pas en moto, nous avons pris le métro, ce qui est encore plus dangereux à Londres, je pense). Très « pub anglais » : boiseries sombres, soccer à la télé, faces de monarques anglais sur les murs (ça s’appelle le King’s Arms), tapis gluant, toilettes douteuses et Anglais souls, mais poilus. Rien de tel à Reading, je vous en passe un papier. Jeudi dernier, nous sommes allés à la mensuelle soirée ‘ours’ du gay pub local, tout près d’ici (c’est un hasard). On se disait que, comme l’événement n’a lieu qu’une fois par mois, ça devrait fourligner, surtout qu’il tombait le jeudi saint… Pantoute! En tout et pour tout, deux tapons de trois ou quatre ours très affairés à se parler et à ignorer l’autre tapon ainsi que nous, dans le milieu. Misère! Moi qui imaginais une véritable orgie de poils, je suis resté sur ma faim pas à peu près. Avis aux amis gais qui cherchent le party : c’est pas à Reading que ça se passe. Du moins, pas aux deux endroits qu’on a visités. Il reste le bar de lesbiennes, mais j’ai des doutes…