poutine au paprikás

lundi, mars 10, 2008

A cseresznye (La cerise, en hongrois)

Dernière semaine sous le signe de l’épreuve. Au début du mois, marcpageau a attrapé une grippe qui l’a mis k.-o. pendant plusieurs jours. Pas tout à fait remis, il a quand même pris l’avion pour l’Amérique, voulant profiter d’une conférence à Las Vegas pour faire un petit saut préalable à Montréal et à Québec. Mal lui en prit, car il est tombé sur ce qu’on appelle déjà « la tempête du XXIe siècle ». Rentrant en catastrophe de Québec en autocar, il est resté cloué à Montréal de toute manière parce que son vol a été annulé. Il devait partir dimanche, il part mardi.
Pendant ce temps, j’ai subi la même grippe à mon tour : trois jours de délire dans mon lit, entre les frissons et la fièvre. Ne connaissant personne ici, j’ai dû me traîner grelottant jusqu’en ville pour aller m’acheter de quoi manger et des médicaments. Maintenant, ça va mieux, mais dehors « la tempête de l’année » fait rage aujourd’hui… Pire encore, ma seule amie en ville, la télévision gratuite, vient de me lâcher : je ne peux même plus regarder les cinq postes qui ne sont pas payants…

Mais la nouvelle la plus difficile à avaler cette semaine nous vient de la Hongrie. Nous avons reçu un courriel de notre ex-propriétaire nous demandant de bien vouloir régler notre dernier compte d’électricité, un soi-disant ajustement final. Or, la somme en question ($450) représente plus que le total de tous nos comptes d’électricité depuis un an et demi! Devant notre incrédulité, notre ex nous a simplement expliqué que le fournisseur nous a probablement chargé moins de la moitié de notre consommation pendant un an et demi… sans jamais faire la lecture de notre compteur, qui était pourtant à la vue de tous dans le hall d’entrée! Moi, je ne l’aurais pas payé, mais notre diplomate en chef a insisté pour que nous honorions nos engagements…

J’aimerais garder un bon souvenir de la Hongrie, mais c’est devenu encore un peu plus difficile…