poutine au paprikás

dimanche, juillet 20, 2008

Été anglais



Devant, Attilaaah! Derrière, un ours en pâmoison.

Depuis notre dernière entrée, nous avons :

Reçu Attila-de-Buda, un des trois amis hongrois qu’il nous reste de Budapest. C’est avec lui que j’ai passé le nouvel an à Paris. Cette fois, il a pris l’avion par lui-même pour venir nous rendre visite. Attila, qui parle un peu anglais, avait un autre contact à Londres : une pâtissière amie d’une collègue, qui vient d’ouvrir un petit café hongrois près de Covent Garden. La fille, qui parle à peine l’anglais, a encouragé Attila à s’installer en Angleterre lui aussi, offrant de l’aider à se trouver du boulot et un logement. Qui sait, peut-être aurons un ami de plus à Londres bientôt? (Je sais qu’il est très tenté.)

Attila n’était même pas encore parti que nous décollions vers le Canada, pour y passer une dizaine de jours : quatre à Québec et le reste à Montréal. Que dire, sinon que ce fut fort court? Avons vu la famille et quelques amis, mais en avons aussi raté beaucoup d’autres. Faisait beau et chaud à Québec, ce qui nous changeait considérablement de l’Angleterre (cette semaine, nuages et 20 degrés tous les jours). Québec était enhavie de touristes, Montréal toujours aussi tragi-poquée.

Petits bonheurs sur la nouvelle promenade Champlain, chez Carl et Caroline (pour une réunion fraternelle), au souper d’anniversaire avec Loulou et MF, à un Friday Night Dinner du samedi (et partouze) chez Tristan, au marché Jean-Talon, chez la tribu Palacio-Quintin-Tellier et j’en passe…

Horreurs sur la Plaza St-Hubert pendant une vente sur le trottoir, dans le Petit Champlain un dimanche après-midi, chez Mado sans Mado (à 9$ l’entrée, quand même) – où Mme Simone était tellement découragée qu’elle est allée en fumer un dans la ruelle… Surtout, les allergies de Marc, qui ne l’avaient pourtant jamais fait souffrir en juillet, mais qui lui ont empoisonné la vie durant ces 10 jours.



Puisqu'il est question d'horreur, on se divertit comme on peut à Reading...

Voilà une raison pour laquelle Marc était heureux de rentrer en Angleterre. Quant à moi, c’est ici que mes allergies ont repris du service. Avec le décalage et un mal de dos, ça donne une semaine plutôt pénible qui s’achève. Heureusement, nous n’avons pas de visite en ce moment, alors je peux me plaindre à volonté et m’étendre là où ça me chante.

Aujourd’hui samedi, Marc passe l’après-midi à Londres avant d’aller nager avec son équipe. Ici, à Reading, il y a un pique-nique dans le parc Forbury (parc au lion musclé) pour célébrer l’anniversaire de Nelson Mandela. Ça fait un peu étrange de voir des danseurs africains vêtus de peaux de fauves danser au son du tam-tam dans ce jardin tout ce qu’il y a de plus anglais. Plus anglais que ça, les massifs de lavande en fleur qui embaument les quatre coins de la ville.


Tas de lavande devant notre palace

On ne sait pas qui sera le prochain visiteur; c’est vrai que les prix estivaux des transporteurs aériens sont plutôt prohibitifs. Courage, la livre anglaise se déprécie petit à petit!