poutine au paprikás

jeudi, août 07, 2008

Bain de soleil

bath2008


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Les dimanches, nous poursuivons notre programme « Découvrons l’Angleterre ». Beau temps (rare), mauvais temps (fréquent), nous allons visiter un endroit intéressant qui n’est pas à Londres. Pour nous inspirer, nous consultons le site Web du National Trust, l’organisme qui gère maisons, châteaux et domaines significatifs du patrimoine anglais. Ainsi, nous avons compilé une longue liste d’endroits à voir à une distance raisonnable.

La semaine dernière, par une chaleur accablante (sans blague), nous avons mis le cap sur Bath, ainsi nommée parce que les Romains y avaient installé des thermes. Bath fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO, et pour cause. On peut y visiter les vestiges des thermes, mais l’attrait de la ville réside surtout dans ses magnifiques ensembles résidentiels du XVIIIe siècle recouverts d’une pierre jaune distinctive. Ces résidences bourgeoises abritaient les riches Anglais qui passaient l’hiver aux bains pour leurs vertus curatives. On ne venait pas à Bath pour la journée, comme nous, mais pour quelques mois, et on voulait y vivre dans le même luxe qu’en ville.

Hier, dans le même ordre d’idée, nous sommes allés voir Cliveden, une propriété de National Trust sur les berges de la Tamise, à mi-chemin entre Reading et Londres. Pas un attrait touristique des plus importants, mais des jardins intéressants. Cliquer ici pour le site du National trust. Malheureusement, le plaisir que nous y avons pris a été gâché par la compagnie ferroviaire qui dessert la région, et ce n’est pas la première fois.

Rappel : les chemins de fer britanniques ont été privatisés par les conservateurs au début des années 90. Aujourd’hui, ils sont dans un état lamentable. Une honte nationale. Malheureusement pour nous, la compagnie qui fait souffrir tout l’ouest du pays (et donc Reading, qui en est la porte) a le pire dossier en matière de ponctualité et de service à la clientèle.

Hier encore, donc, nous avons attendu presque une heure sur le quai de la petite gare de Burnham. Pas de train, malgré ce que disait l’horaire. Nous avons téléphoné à la compagnie pour demander ce qui se passait. Réponse : il devait y avoir du personnel et de l’information pour nous aviser que le service était interrompu à cette gare et qu’il fallait prendre un autobus de remplacement quelque part. Résultat : nous avons mis deux heures et demie pour rentrer à la maison à partir d’un endroit à 20 km d’ici… Pire : dans le train qui nous amenait finalement à Reading, nous avons vu d’autres gens qui poireautaient sur le quai de Burnham, attendant un train qui ne viendrait pas.

Des histoires comme ceci sont monnaie courante. Les Anglais y semblent résignés, un peu comme les nuages, et ne s’en plaignent plus. Parfois, la France semble bien loin…