poutine au paprikás

samedi, octobre 06, 2007

Adriatique part II LES PHOTOS !!!

hvar_venise_2007

Cliquez sur cette photo de pomegrenade et vous verrez toutes les photos de notre merveilleux voyage


Pour la suite de notre voyage, puisque nous étions à pied, nous avons traversé l’Adriatique en bateau. Parce que la haute saison touristique était terminée, plus de bateau en partance de Hvar : il fallait d’abord retourner à Split, puis prendre un traversier de nuit arrivant à Ancona au petit matin.

Le traversier en question, puisqu’il voyage de nuit, contient quelques cabines munies de salles de bains : nous nous sommes payé ce luxe, car nous tenions à la douche. La plupart des passagers, qu’ils soient en voiture ou à pied comme nous, prennent le billet le moins cher : pas de cabine, toilettes communes, pas de place assise réservée. Bref, pas grand-chose. La place assise confortable, ailleurs qu’au bar, est en supplément. Résultat : après 23 h, le passager qui a du mal à dormir constate qu’il y a des corps allongés partout sur le bateau : la cantine, les couloirs, les bancs… De quoi faire apprécier la cabine exiguë qui ne sent pas très bon… Quand on se sent un peu claustrophobe, on peut aller prendre une bouffée d’air et d’étoiles sur le pont désert.

À la gare d’Ancona, pas très frais mais au moins propres, nous avons pris le train pour Bologne, arrêt obligé en direction de Venise. Comme nous n’avions pas de chambre à Venise avant le lendemain, nous avons décidé de passer vingt-quatre heures à Bologne. Un excellent choix. Le petit détour imprévu où les planètes s’alignent et que de bonnes choses vous arrivent! Hôtel chic, bien situé et pas cher (comparé à Venise), ville sympathique, intéressante, facile à découvrir à pied et, surtout, grouillante d’Italiens (encore là, comparativement à Venise, remplie de touristes). Bouffe délicieuse… Une journée idéale.

Le lendemain, train vers Venise. Nous avions réservé plusieurs semaines à l’avance et, déjà, nous avions eu du mal à trouver un logis à prix raisonnable. Septembre, c’est la haute saison à Venise, et il faut se lever de bonne heure en mautadine pour trouver quelque chose à moins de 150 euros la nuit. Et c’est là que notre bonne étoile nous a laissés tomber…