poutine au paprikás

vendredi, juillet 13, 2007

Lakás édes lakás

Je sais, ça fait un bout que nous avons poutiné.

Nos deux semaines à Montréal ont été plutôt intenses : beaucoup de couraillage et d’obligations, pas tellement de plaisir, finalement. Des petites balades guillerettes au gré des rues, le nez dans les tilleuls, nous n’en avons pas fait.

Premièrement, ce n’était pas des vacances : marcpageau a travaillé tous les jours ouvrables, moi, la plupart. Ensuite, il fallait caser les rendez-vous obligatoires : agente d’immeuble, médecin, dentiste, familles (par ordre croissant de souffrance). Naturellement, nous tenions à voir les amis, mais certains soirs, en rentrant du travail, nous avions à peine l’énergie nécessaire pour ramper du divan jusqu’au lit…

Depuis notre retour, ça a pris quatre soirs à marc pour se coucher à une heure normale. Et puisque tout le monde nous le demande, nous pouvons aussi vous le dire : nous n’en savons pas plus sur notre avenir à court, à moyen et à long terme. Toutefois, nous avons remis notre appartement de la rue Berri en vente; ainsi, si/lorsque nous retournons à Montréal, nous serons prêts pour un autre projet.

Merci à Sainte Valérie, Saint Pierre et Saint Tristan pour services rendus. Merci à Claire et André, ainsi qu’à Carl-sans-adresse pour l’accueil. Merci à Loulou, présidente à vie de mon fan-club, pour un dîner d’anniversaire mémorable. J’ai 44 ans maintenant. Merci à tous les autres de nous avoir endurés même si nous n’étions pas drôles.

De retour à Budapest, force est de constater que nous avons peu d’amis ici et que ça ne va pas changer du jour au lendemain. Ici, ce n’est pas le temps qui nous manque, c’est le réseau. Qu’à cela ne tienne, nous avons l’intention de célébrer le 14 juillet avec nos amis Français, dont le centre culturel s’adonne à être tout proche. Ça promet!


Dans le Devoir du 12 juillet, article intéressant intitulé « Europe de l’Est : un passé qui ne passe pas ». Quelques pistes intéressantes pour expliquer pourquoi, plus de 15 ans après la chute du bloc soviétique, ces pays peinent à se remettre sur pied.