poutine au paprikás

vendredi, janvier 30, 2009

Le yâble est aux cows!



Pour ceux qui se réveillent d’un long sommeil, nous sommes en pleine crise économique. Et d’après ce que l’on peut voir, on n’est pas sortis du bois, car les nouvelles sont encore pires chaque semaine. Ici, en Angleterre, on nage en plein drame. Pas étonnant, car 1. Les Anglais sont obsédés par l’argent, et 2. Ils sont endettés jusqu’au cou. Dans une mer de chiffres, en voici un qui a retenu notre attention : les Anglais sont endettés à hauteur de 173% de leur revenu personnel brut! Acculé au pied du mur, le gouvernement britannique n’a d’autre choix que de nationaliser toutes les banques! En effet, il doit investir tant d’argent pour les garder à flot qu’il en devient effectivement l’actionnaire principal. La livre sterling a perdu 20% de sa valeur en quelques mois, le prix des maisons a baissé de 16% en un an, les emplois disparaissent par milliers. Les organismes économiques internationaux prédisent que le Royaume-Uni sera le pays occidental le plus durement touché par la crise, et qu’il sera le plus long à s’en remettre. Pourquoi? Depuis une dizaine d’années, mais surtout depuis un certain 11 septembre, Londres a remplacé New York comme capitale économique mondiale. Jusqu’à l’été dernier, les services financiers représentaient 20% de toute l’activité économique du pays, qui n’a virtuellement plus aucune autre industrie digne de ce nom. Plus de gaz naturel dans la mer du Nord, plus de ressources nulle part, plus de manufactures. L’Angleterre a énormément misé sur les services financiers elle a perdu gros. Très gros.

Tous les jours, les médias anglais se demandent ce qui va arriver. Mais alors que le gouvernement canadien investit dans les infrastructures et le soutien à l’industrie, Westminster engloutit des milliards dans les banques… Même la Pologne s’en tire mieux; à telle enseigne que les ouvriers polonais rentrent chez eux par milliers, laissant aux Anglais leurs emplois mal payés. Bonne nouvelle : il paraît que Reading est au cœur de la région la moins touchée la crise jusqu’à maintenant, parce que son économie repose sur les technologies de pointe (informatique), contrairement au reste du pays. On se demande combien de temps ça peut tenir… En ce qui nous concerne, il s’agit de la troisième crise économique que nous affrontons depuis que nous travaillons. Les deux autres (début années 80, puis début années 90), nous les avons vécues à Montréal, et nous nous en souvenons. Bien sûr, nous ne sommes pas à l’abri nous non plus. L’emploi de Normand semble particulièrement précaire. Mais au moins, nous ne devons pas un sou à personne.

lundi, janvier 12, 2009

PE

mexico


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Nous sommes revenus du Mexique depuis une semaine, et nous avons encore du mal à nous lever à une heure raisonnable. Dans l’avion, la fille à côté a toussé pendant les 9 heures de vol. Résultat : Marc avait le rhume le lendemain, et c’est mon tour maintenant.

Voici les habituelles photos, avec leurs commentaires. Nous avons rencontré des gens très sympathiques, mais malheureusement, nous n’avons pas pris leurs photos. Peu importe, nous avons fait un excellent voyage!

Pas de déplacement de prévu pour les prochaines semaines. Nous en avons un peu notre claque de l’avion, et puis nos coffres sont à sec. La prochaine longue fin de semaine ici, c’est Pâques, et nous ne savons pas trop ce que nous en ferons. Avant ça, Marc a au moins un voyage d’affaires. Entre-temps, c’est l’hiver anglais, dans toute sa splendeur : ciel noir ou gris, selon l’heure, humidité saisissante, pelouses encore vertes, terrasses toujours meublées mais désertes. Un très long mois de novembre.