poutine au paprikás

dimanche, juillet 19, 2009

Maudite machine

Dimanche après-midi, il pleut et on gèle.

Dehors, une machine infernale fait un bruit insupportable depuis une semaine dans la rue. Vingt-quatre heures sur vingt-quatre, depuis une semaine. Il paraît que c’est une pompe et que le quartier est inondé. Pas étonnant, il pleut tout le temps. On creuse un peu ici, et on fait un lac. Ce vacarme est en train de me rendre fou. Je pense que je vais descendre arrêter la machine ce soir, discrètement, dès qu’il fera noir… J’ai espionné le bonhomme qui en fait l’entretien aujourd’hui, et je sais quel panneau ouvrir. Pensez-vous que mes voisins vont me stooler?

Nous avons passé la semaine dernière dans le cirage, because voyage + décalage + allergies. Moi qui n’ai jamais souffert d’allergies avant d’arriver ici, je me réveille complètement congestionné tous les matins. Bonyenne, que c’est pas reposant, des voyages au Québec. Heureusement qu’il y a une autre petite semaine de vacances qui s’en vient. Celle-là, est sera entièrement consacrée à la farniente!
J’ai repris le tennis hier, sous un ciel nuageux. J’ai eu tellement de plaisir que j’ai oublié d’arrêter. Le retour à vélo, contre un vent de face soutenu, a été pénible! C’est juste l’orgueil qui m’a empêché de descendre et de terminer à pied. Je savais aussi que si je m’arrêtais en cours de route, j’étais fait. Mais là, mononcle est brûlé et a mal aux jambes.

Il ne se passe pas grand-chose en Angleterre. L’école publique vient de prendre fin. Eh oui, les écoliers n’ont que six semaines de vacances ici. Donc, c’est le début officiel de la saison des vacances. Beaucoup d’Anglais restent au pays cette année, les pauvres! Quand ils ne parlent pas du temps exécrable, ils discutent de la grippe porcine (des morts tous les jours, on craint le pire), de la crise économique (qui frappe très fort), du cricket (qui n’en finit pas, car un match dure 5 jours) et bien sûr de soccer (un peu comme les Québécois qui parlent de hockey tout l’été).
Demain, je commence mon nouveau régime de travail à mi-temps jusqu’à nouvel ordre. Ca pourrait être agréable d’avoir plus de temps libre cet été, mais franchement, quand il fait 18 degrés et qu’il pleut à boire debout, je préférerais presque travailler, moi aussi. En fait, c’est plutôt un deux tiers de temps. Les nouvelles de mon employeur ne sont pas bonnes du tout; notre vénérée présidente nous a prévenus d’attacher nos tuques, les prochaines semaines seront dures. Bon, on a déjà des cas de grippe porcine parmi les employés, réduit des effectifs, perdu des associés et mangé nos bas… je me demande ce qu’il peut encore arriver. Bon, faisons comme Scarlett O’Hara et pensons à autre chose pour le moment…

Entre-temps, nous zieutons régulièrement les sites de maisons à vendre à Montréal. Avons fait le tour de quelques quartiers qui nous intéressaient et savons maintenant ce que nous voulons. Dans nos rêves, ça ressemble à un joli duplex dans le Plateau, le Mile-End ou la Petite Patrie, avec une cour à l’arrière et Tristan à l’étage.
Flash info : les cuisiniers du resto d’en face sont sortis pour examiner la pompe diabolique. Ils essaient de réduire le bruit à grands coups de papier cellophane. Le pire, c’est que ça semble marcher!