poutine au paprikás

vendredi, août 24, 2007

Pécs (prononcez:pètche)

pecs

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Lundi dernier, la Hongrie célébrait la Saint-Istvan. L’an dernier à pareille date, un orage d’une violence inouïe a éclaté au moment même où débutaient les feux d’artifice; il y a eu des morts et de nombreux blessés dans la cohue.

Cette année, nous avons poursuivi notre programme « Visitons la Hongrie » en allant découvrir Pécs, un trésor national selon la plupart des Magyars. Pécs se trouve au sud-ouest du pays, tout près de la Croatie. Il paraît d’ailleurs qu’on y entendait les avions et les tirs de la guerre en Croatie, dans les années 90. Cela dit, la ville s’enorgueillit de son héritage romain et turc, deux peuples qui ont laissé plus de traces là que nulle part ailleurs en Hongrie.

Un peu comme en France, en Hongrie, il n’y a pas de comparaison entre la capitale et les villes secondaires. Budapest compte environ deux millions d’habitants, et Debrecen, la deuxième ville en importance, environ 200 000, soit le dixième. Pécs, un peu moins de Debrecen, alors on peut la comparer à Saguenay ou à Sherbrooke, pour les dimensions…

Bref, deux jours ont suffi. Plus que ça, nous aurions tourné en rond. Nous sommes revenus à temps pour le spectacle aérien et les feux d’artifice de la Saint-Istvan, intercalés d’un orage impressionnant (la veille, un autre orage a soufflé une de nos tables de jardin sur le toit de l’immeuble voisin, où elle s’est fracassée).

http://en.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9cs
Excellent lien sur Pécs dans Wikipédia, en anglais.

Aussi a voir http://zsolnay.com/index.html
sur l’exclusive porcelaine de Pécs

dimanche, août 12, 2007

rien de trop beau pour la visite



Nos invités ont droit aux incontournables de la cuisine hongroise : la goulache, le porc à toutes les sauces, la Crème Bonjour, l'Unicum, la palinka (nous les filles, nous la préférons au miel), le tokai aszu (qui a donné son nom à un resto de montréal... loulou s'en pourlèche encore les babines), les pogacsa (petit pain à saveur de carton), les croquettes princesse, tout au paprika et, surtout, les fabuleux sendvicset (prononcer sende-oui-tchette).

Comment expliquer cet engouement irrépréssible des Québécois pour ces vulgaires tartines au fromage et à la mayonnaise? Demandez-le à Sébastien, qui n'avait droit qu'à sa moitié de la boîte, mais qui aurait bien englouti la mienne aussi! Si quelqu'un a le goût d'ouvrir une franchise canadienne...