Az új lámpa

Vous trouvez que la poutine ne se renouvelle pas souvent par les temps qui courent? Vous avez raison, mais nous avons une raison : nous travaillons. Il serait plus juste de dire : je travaille. Car Marc se décarcasse depuis que nous sommes arrivés. Quant à moi, le hasard fait en sorte que j’ai maintenant des semaines de travail devant moi… au beau milieu de la saison des visites. Donc, moins de temps pour les activités non essentielles comme votre Poutine préférée. Mais me voici quand même, car nous avons des choses à vous rapporter.

La fin de semaine dernière, nous avons reçu Ricardo-et-Josée-de-Suisse, qui nous ont rappelé que, en arrivant à Budapest, les gens ne savent pas trop, trop à quoi s’attendre. Nous sommes conscients que la Hongrie est vraiment inconnue, et c’est pourquoi j’essaie d’aller rencontrer nos visiteurs à l’aéroport ou à la gare, car ce n’est pas facile de s’y retrouver ici. Vienne n’est qu’à 200 km, mais c’est un autre monde…

Entre autres choses, Ricardo et Josée ont eu le grand honneur d’inaugurer notre nouvelle lampe, un cadeau de Loulou qui nous rappellera la Hongrie jusqu’à la fin de nos jours. Nous avons déjà parlé des parents de cette lampe, un coupe de designers hongrois qui tiennent une brave petite boutique en ville (voir lien). Quel bonheur quand on peut encourager des artisans locaux en achetant des choses qui nous plaisent!

La lampe en question est couverte d’un tissu décoré de biscuits. En effet, et Michel et Laurence peuvent en témoigner, le motif reproduit des biscuits traditionnels hongrois, sauf que là où la cuisinière hongroise insère un miroir (oui, oui : dans le biscuit), la conceptrice du tissu a laissé des trous. À ce que je sache, il n’y a qu’un seul exemplaire au monde, et nous en sommes les heureux propriétaires.

Dorénavant, c’est la lampe-à-biscuits qui éclaire la chambre d’invités.

Mise à jour mai

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Voici quelques photos de nos activités récentes avec la visite.
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Le temps passe vite depuis que les visiteurs ont commencé à arriver. D’abord, Loulou et Claire, puis Michel, Laurence et leur fils Lionel, qui ont passé cinq jours chez nous avant de reprendre le chemin de la (moins) douce France à Sarkozy. Lionel est reparti plus tôt, parce qu’il travaille, lui.

Les prochains : Ricardo et Josée, des amis québécois qui habitent maintenant en Suisse. Entre-temps, petite fin de semaine pluvieuse, ce qui est plutôt rare à Budapest. Les lilas achèvent, les marronniers aussi; avons bien hâte de pouvoir souper sur la terrasse… le problème, c’est qu’il fait beau le jour, mais frais dès le coucher du soleil. En fait, le gel a déjà détruit une partie des récoltes dans le nord du pays.

En manchettes :

Les championnats hongrois de curling sont terminés, et Jokers, mon (ex?) équipe a terminé en deuxième place, à deux points des meneurs. Déception mais aussi satisfaction, vu qu’il s’agissait de la première année d’existence des Jokers. Nous avons eu un petit souper d’équipe pour clore la saison; si j’ai bien compris, Andras nous quitte, mais les autres ont l’intention de rester. En Europe, il y a des tournois durant l’été, surtout dans les Alpes (Garmisch en juillet, anyone?), mais je ne crois pas que je vais participer à quoi que ce soit avant septembre. Pour le moment, j’aimerais mieux jouer au tennis.

Vendredi dernier, un hold-up a tourné en prise d’otages dans une banque de Széna tér. En pleine heure de pointe, la police a complètement fermé Széna tér et Moszkva tér à toute circulation. Le chaos. On ne prend plus de chances depuis qu’une prise d’otages a fait 15 victimes, il y a deux ans. Cette fois, les policiers ont abattu le malfaiteur dans la banque même. Beurk.